Point de presse avec Patrick Provost et Martine Ouellet
15 septembre, par Alexa Lavoie
Sur l'indépendance des institutions publiques vs l'influence du financement privé :
"Mettre fin à la marchandisation et au marketing à l'intérieu…
Point de presse avec Patrick Provost et Martine Ouellet
15 septembre, par Alexa Lavoie
Sur l'indépendance des institutions publiques vs l'influence du financement privé :
"Mettre fin à la marchandisation et au marketing à l'intérieur même des murs de l'Université Laval."
Propositions pour une saine gestion d'intérêt public :
1-De mettre fin à la marchandisation et au marketing à l’intérieur même des murs de l’Université Laval qui constituent une véritable dérive de leur rôle, que ce soit par des commandites pour des noms de salles, de chaires de recherche, de bâtiments. En effet, avec des pavillons nommés Kruger et Abitibi-Price, une chaire de recherche du nom de Goldcorp, il devient bien difficile de dénoncer les pratiques de ces entreprises.
2-D’établir un encadrement strict pour les partenaires privés afin de ne pas accepter de financement privé d’entreprises qui nuisent au bien commun. Des partenaires comme Goldcorp Inc., qui bafoue les droits humains, devraient être bannis tout comme les cigarettiers le sont actuellement. Il faudra également assurer une liberté complète au titulaire de chaire de recherche quant aux travaux à réaliser et à diffuser, même s’ils vont à l’encontre de l’intérêt pécunier d’une entreprise privée partenaire. Finalement, toutes les ententes de partenariat avec un partenaire privé doivent être rendues publiques.
3-D’augmenter le financement public de l’Université Laval afin de compenser le financement privé perdu par l’encadrement des lobbies.
4-De constituer un Conseil des Universitaires Indépendants, libres de tout conflit d’intérêts, ayant comme mandat de conseiller le gouvernement par le dépôt de rapports publics. Le Regroupement des Universitaires, comptant 630 membres socialement engagés, pourrait constituer un point de départ.
5-Que le-la directeur-trice national-e de santé publique du Québec soit nommé-e par l’Assemblée nationale pour un mandat de 5 ans et n’occupe plus la fonction de sous-ministre adjoint au ministre de la Santé afin qu’il-elle soit ainsi indépendant-e du politique. Cette proposition vise à ce que les décisions politiques soient mieux informées par la science, et à éviter que la science soit utilisée pour appuyer un agenda politique.
Source : https://www.facebook.com/TheVoiceAlexa/videos/282232994693811
